Rabat (en arabe : الرباط (ar-Ribat)) est la capitale du Maroc et la deuxième plus grande agglomération du pays après Casablanca. Elle est située sur le littoral atlantique, sur la rive gauche de l'embouchure du Bouregreg, en face de la ville de Salé. La ville est fondée en 1150 par les Almohades, qui y édifient une citadelle (future Kasbah des Oudaïa), une mosquée et une résidence.
Rabat étant une ville administrative, elle ne compte pas beaucoup de quartiers commerciaux mais beaucoup de quartiers résidentiels cela n’empêche pas que Rabat est une ville très vivante aussi et très pittoresque. Géographiquement les quartiers s'étalent comme suit le cœur de la ville qui est constitué de trois quartiers : la Medina (centre historique), les Oudayas et Hassan, tous deux situés à la rencontre du Bouregreg et de l'océan Atlantique. À l'ouest, et en longeant les bords de mer, on retrouve une succession de quartiers : D'abord, aux alentours des remparts, les quartiers anciens de l'Océan et des Orangers (populaire et classe moyenne). Au delà, une succession de quartiers majoritairement populaires : Diour Jamaa, Akkari, Yacoub El Mansour, Massira et Hay el Fath sont les principaux quartiers de cet axe. Hay el Fath, qui clôt cette succession, évolue vers une fréquentation de type classe moyenne. A l'est, en longeant le Bouregreg, on retrouve les quartiers de Youssoufia, Douar el Hajja, Mabella, Taqaddoum, Hay Nahda, Aviation, Romani (classes populaires et moyennes). Entre ces deux axe, en allant du Nord au Sud, on retrouve 3 principaux quartiers (classe moyenne à très aisée) : Agdal (quartier d'immeubles très vivant mélangeant les fonctions résidentielles et commerciales, majoritairement à destination des classes moyennes à aisées), Hay Riad (quartier aisé de villas qui a connu un sursaut de dynamisme depuis les années 2000), et Souissi (quartier très aisé, majoritairement résidentiel). En périphérie de Souissi, dans la continuité, le quartier des Ambassadeurs. Ces quartiers, caractérisés par une urbanisation en vastes plans, aérée, souvent boisée, éloignée des brumes de l'océan, contrastent avec les îlots plus resserrés et denses qui les encerclent.Rabat forme avec Salé et Témara une conurbation de 3millions d'habitants (2010). La croissance de la population a été stimulée tout au long du XXe siècle par la croissance démographique du Maroc et la migration vers les villes. Le choix de Rabat comme capitale politique et administrative en 1912 a entraîné l'arrivée d'une population importante de fonctionnaires. Jusqu'à l'indépendance, c'est Rabat qui a reçu la majorité du flux migratoire. Après l'indépendance, la croissance s'est accentuée avec l'installation de l'élite intellectuelle dans la capitale. Désormais, la population de Rabat ne croît plus et ce sont Salé et Témara qui reçoivent les nouveaux flux migratoires.
Le théâtre national Mohammed-V est l’une des plus grandes institutions culturelles de Rabat, mais le coût de son fonctionnement dépasse les possibilités des compagnies existates.
l’amphithéâtre reste souvent fermé. La majeure partie des spectacles y sont co-organisés avec les Instituts culturels européens. Les galeries officielles : Bâb Er-Rouah, Bab El-Kébir aux Oudayas et Mohamed El-Fassi. Rabat compte aussi des espaces indépendants, le plus emblématique étant L'appartement 22, fondé en 2002 par Abdellah Karroum, pour la production, l'exposition et les rencontres des cultures vivantes. Des grands projets culturels sont lancés dans les années 2000, notamment celui de la bibliothèque nationale, du musée des Arts contemporains et de l’Institut supérieur de la musique et de la danse. En 2006, la Fondation ONA inaugure à Rabat son second lieu culturel, la Villa des Arts.
La ville de Rabat à l'image du reste du Maroc compte aujourd'hui de nombreux projets d'aménagements ambitieux démarrés ou en gestation. Ces projets doivent permettre de répondre aux besoins d'une population en forte croissance (la conurbation de Rabat incluant les villes de Salé, Skhirat et Temara, compte désormais presque de 3 millions d'habitants). Il s'agit également de créer des infrastructures de transport aujourd'hui peu développées et incapables de faire face aux déplacements quotidiens des habitants dans le cadre de leur activité professionnelle. Rabat ambitionne également de devenir une véritable capitale culturelle du pays ce qui se traduit par la multiplication de projets comme la grande bibliothèque, le futur grand théâtre national au bord du Bouregreg, le musée archéologique, le musée d'art contemporain, etc….